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Team Bogodaga

Appel aux dons

Salut la famille !

Team Bôgodâgâ, depuis quelques mois nous partageons cette aventure !

A cette étape, nous avons envie d’aller plus loin, ensemble. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un appel aux dons ! Soutenez-vous financièrement pour donner une suite à Bôgodâgâ ! Votre énergie, votre soutien, nos interactions, sont notre moteur !

L’association, entre Burkina Faso et France, continuera de transmettre !

Les jumelles Bôgodâgâ se rencontreront physiquement et pourrons instaurer les nouveaux projets, prêts à être établis. Un site internet voit le jour ! Toutes les classes d’âges sont concernées par ce partage humain. Nous voulons faciliter l’accès au contenu mis en lumière par l’association. Nous songeons à une Newsletter aussi.

Pour nous soutenir, comment faire ?

Nous avons ouvert une page Hello Asso, plateforme sécurisée. Cliquez sur le lien https://www.helloasso.com/associations/association-bogodaga et faites-nous un don ! Merci mille fois !

Bôgodâgâ c’est nous !

Hello Asso, nous permet de ne pas avoir de frais financiers de fonctionnement, c’est une plateforme gratuite et sécurisée. Hello asso propose de participer financièrement à son fonctionnement mais pas d’obligation à donner, tout est expliqué dans les démarches à suivre.

Merci à vous, sincèrement !

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Projets

Atelier poterie à Bobo : la cuisson

Les 22 et 23 juillet 2020, une quinzaine d’élèves volontaires de Bobo ont suivi une initiation à la fabrication des canaris traditionnels avec les potières du village de Koro.

Nous les retrouvons aujourd’hui pour la dernière étape : La cuisson.

Nous espérons vivement pouvoir reconduire et pérenniser ce type d’atelier d’initiation !

Merci à Georges Ouedraogo, aux potières et bien sûr aux élèves pour leur enthousiasme et leur application !

Si vous avez raté la vidéo qui relatait la première partie de cet atelier, vous la retrouverez dans les articles de notre site.

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Art et artisanat

Fabrication d’un canari

Fabrication d’un canari à Somiaga près de Ouahigouya, Burkina Fasao.

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Team Bogodaga

Appel à bénévoles

Salut la famille ! Salut la team Bôgodâgâ !

Aujourd’hui, nous avons besoin de vous ! Nous cherchons des personnes bénévoles et motivées pour nous accompagner, vivre l’aventure avec nous !

Qui est partant.e ? Pas de petite compétence, ni de petit don, ni de petite participation !

Vous avez 1h ? Un jour ? Un mois ? Un an à nous accorder ? Lançons-nous !

Merci à vous la team ! On est ensemble !

Bôgodâgâ, c’est nous !

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Team Bogodaga

Bôgodâgâ, c’est nous !

Restez connecté.e.s ami.e.s, citoyen.ne.s ! Soyez prêt.e.s !

Roulement de tambours
Une nouvelle association va se créer au Burkina Faso et sera jumelée avec celle-ci !!!

Nous avons l’immense plaisir de travailler avec Monsieur Ouedraogo Georges, Conseiller des Affaires Culturelles à la Direction Régionale de la Culture à Bobo-Dioulasso, pour le compte du Ministère de la Culture au Burkina Faso.

Prochainement nous vous partagerons des vidéos de présentation de ce projet, et des bénévoles déjà très actif.ve.s, dynamiques et passioné.e.s !
L’association c’est l’interculturalité et la réciprocité. Mais aussi, la valorisation de l’art et de l’artisanat local, occupant une place importante dans notre démarche, tout comme la réappropriation du patrimoine et un impact idéal de zéro déchet via la poterie.

La démarche zéro déchet prendra sens car les bénévoles y accordent une importance fondamentale, comme l’exprime Georges : « Revenir au canari, c’est refuser le plastique. Revenir au canari, c’est contribuer à empêcher la propagation de choses nuisant à notre existence, compromettant notre avenir ».

Et vous, chers et chères ami.e.s, êtes-vous prêt.e.s ? Nous soutenez-vous ? On compte sur vous !

A très vite pour de nouvelles belles aventures humaines et artistiques !

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Portrait d'artiste

Sanata, potière au Burkina Faso

Est-ce que l’on choisit son métier ou est-ce que l’on est choisie ?

Je pratique la poterie depuis l’âge de six ans, dans ma famille les femmes sont potières, nous appartenons à la caste des forgerons et nous maîtrisons le travail du feu. Notre savoir-faire et notre métier se transmet de génération en génération.

Quel est ton souvenir d’enfance en lien avec cela ?

Ce métier a toujours été une évidence, j’ai commencé avec ma mère, qui était potière aussi. Elle m’a formée et je n’ai jamais imaginé faire autre chose. Ce métier fait partie de moi.

Qu’en est-il de ta formation et de ta pratique ?

J’ai tout appris en observant le travail de ma mère puis en reproduisant d’abord des petites formes, puis des formes de plus en plus compliquées. Je maîtrise beaucoup de modèles pour pouvoir répondre aux commandes. Les décors, je les créé avec des morceaux de bambou que j’ai taillé, ou avec des outils que j’ai fait fabriquer par les forgerons, au village.

Mes décors, je les reproduis sur les différentes pièces que je fabrique. Ils évoluent avec le temps, tout comme mon travail. J’ai peu de temps pour créer de nouveaux objets car je réponds à beaucoup de commandes. Cependant mon geste s’affine et se perfectionne avec le temps et la pratique.

Nous sommes plusieurs femmes à travailler ensemble dans la cour, ainsi nous partageons l’achat du bois pour les cuissons.

Comment est née l’envie de voyage, quel est ton rapport avec le voyage ?

Je suis une fille Coumaré, du village de Tchériba. Je vis aujourd’hui à Bobo-Dioulasso avec mon mari et mon dernier enfant, Sofiane. Dans notre cour il y a d’autres familles de potières.

Et ta rencontre avec la France ?

J’ai formé Aude, pendant plusieurs semaines en 2018 à Tchériba. Elle m’a été présentée par mon cousin. Elle souhaitait apprendre nos techniques traditionnelles. Je lui ai expliqué tout le processus de création du début à la fin. Nous avons fait plusieurs cuissons ensemble. Je lui ai appris un peu de Dafing et elle m’a aidé à améliorer mon français. Je comprends bien le français mais je suis toujours timide pour parler cette langue. Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école. Mes enfants y vont, c’est important pour moi.

Je n’ai pas de filles, que des garçons, donc je ne transmets pas mon métier. La tradition veut que ce soient les femmes qui soient potières. Autour de moi, le métier continue de se transmettre aux jeunes générations. Cela me plairait de continuer de former des occidentaux, j’ai aimé cet échange, avec peu de mots, par les gestes.

On s’est compris et on a ri, beaucoup !

Penses-tu que l’occident a influencé tes créations ? Si oui, comment ?

L’occident a influencé nos créations. Surtout notre manière de travailler. A l’époque, nos mères utilisaient la méthode du colombin pour fabriquer les poteries à même le sol. Aujourd’hui nous utilisons de petites tournettes en métal, fabriquées par les forgerons. Principalement avec du matériel de récupération. Ces tournettes ont changé notre méthode de confection. Elles ont été implantées au village dans les années 80 par une céramiste suisse, Denise Millet, qui était venue dans le cadre d’un projet de développement du Bureau International du Travail, situé à Genève, en tant que volontaire des Nations-Unies. Elle a vécu plusieurs années à Tchériba. Avec nos mères, elles ont œuvré ensemble.

J’ai appris à fabriquer mes poteries avec ces tournettes. Aude dit que c’est une technique hybride : entre le tournage et le colombin, elle était étonnée de découvrir cela. A ma connaissance, seulement les femmes de Tchériba travaillent de cette manière, avec le temps cela essaime doucement à d’autres endroits dans le pays, les femmes se marient et quittent le village, emportant la technique avec elle.

Les occidentaux ont aussi envoyé un broyeur électrique. Au village nous ne les utilisons pas. Cela perturbe notre modèle économique car des métiers sont supprimés, comme celui des femmes qui préparent la terre en la pilant. De plus, les coupures électriques sont nombreuses et nous n’avons pas de quoi le réparer s’il tombe en panne.

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Portrait d'artiste

Karim : danseur, chorégraphe, professeur de danse

Est-ce que l’on choisit son métier ou est-ce que l’on est choisi ?

La danse est une passion depuis que je suis enfant. Je viens d’une famille de griots. Nous sommes musiciens, chanteurs, danseurs, de génération en génération. Nous transmettons des messages. Depuis tout petit je baignais dans cette culture de la musique, du chant et des danses traditionnelles. Aujourd’hui, je continue à perpétuer cette tradition de griot qui est de transmettre, mais à travers le mouvement, à travers la danse.

Quel est ton souvenir d’enfance en lien avec cela ?

Mon souvenir d’enfance… j’étais toujours marqué lors des prestations de danse traditionnelle, la force, le cri des danseurs, la musique, … cela restait en moi des jours et des jours.
J’étais content, j’avais envie de revoir d’autres spectacles. Dans ma famille, pratiquement tous les jours, il y avait de la musique et de la danse ; avec d’autres enfants, frères, sœurs, et voisins du quartier, on dansait en s’amusant, on était bien heureux. C’était comme ça, de jour en jour, de semaine en semaine, on voyait des groupes de danse, on essayait de reproduire, en famille, et dans le quartier, jusqu’au moment où la troupe Badema (=fraternité) a été créée. J’avais 8 ans.

Ta formation/ta pratique ?

J’ai d’abord dansé en reproduisant ce que j’observais vers l’âge de 4 ou 5 ans. Les danses traditionnelles m’inspiraient, j’étais passionné par les mouvements, les costumes traditionnels. Vers l’âge de huit ans j’ai intégré une troupe de danse familiale Badema, nous nous sommes produits principalement au Burkina Faso sur le continent Africain et à l’étranger, et plus tard je me suis formé à des danses plus « contemporaines », comme à Ouagadougou, dans deux grandes écoles, le CDC La Termitière qui est le Centre de Développement Chorégraphique, puis à l’EDIT qui est l’Ecole Internationale de Danse Irène Tassembédo. J’étais dans ces deux grands centres en formation périodique.

Ce que j’ai appris à Ouaga m’a permis d’avancer, d’évoluer, dans ma pratique, j’ai vu des danses, j’ai vu des techniques, et cela m’a propulsé. Lorsque je suis arrivé en Europe, encore plus. J’ai découvert la danse classique, la danse moderne, le jazz, puis la danse contemporaine aussi, qui est différente de la danse contemporaine d’Afrique, parce que, ce ne sont pas les mêmes bases. Au fil des années, au fil des publics que je
rencontre, au fil des scènes sur lesquelles je me produis, je m’aperçois qu’il y a quelque chose de plus que la fois d’avant.

Comment est née l’envie de voyage ou quel est ton rapport avec le voyage ?

Je suis un djelli (=porteur de message), un héritage familial qui est de transmettre, partager notre histoire, notre culture, nos traditions par la danse. L’envie, la mission de transmission, m’a poussé au voyage, à commencer par les prestations avec la troupe de danse Badema. La découverte des danses et le partage m’a fait voyager. Je suis allé en France, au Mali, en Indonésie, au Brésil, en Italie, en Suisse, parfois seul ou avec d’autres danseurs, pour des moments de partage, d’enrichissement, et pour des prestations et des contrats de travail.

Et ta rencontre avec la France ?

J’ai rencontré la France au travers de prestations avec la troupe de danse Badema et par le biais de rencontres humaines qui m’ont mené à aller seul de ville en ville pour me produire. J’habite maintenant en France et je fais des projets interculturels autour de la danse avec le Burkina Faso. C’est-à-dire que j’accompagne des jeunes qui aiment la danse, qui veulent danser. Je me rends au Burkina au moins trois fois par an pour une durée minimale d’un mois.
En 2018 j’ai créé une compagnie de danse, la compagnie DJELLIA. Djelli c’est le griot et djellia c’est le travail du griot, le porteur de message. Je vois mon statut d’intermittent en France comme une opportunité de transmettre, de vivre de ma passion qui est la danse.

E-mail : cie.djellia@gmail.com
Facebook : https://www.facebook.com/karim.konate.58

Ballet Djellia, création de Karim Konaté
https://www.youtube.com/watch?v=bHF207V_l04

Intégration, création afro contemporain de Karim Konaté
https://www.youtube.com/watch?v=xCxLdyKfr1k

Karim Konaté avec la troupe Badema, ici en tant que musicien sur les duns (3 tambours côte à côte)
https://www.youtube.com/watch?v=hAxyVihbnDA
https://www.youtube.com/watch?v=4ZP808xYzKo

Naagré (fusion électro-jazz-musique mandingue) – Karim Konaté sur les duns et à la danse (afro-contemporaine
sur le premier passage, traditionnelle sur le second)
https://www.youtube.com/watch?v=30OR8MxhNLQ

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Team Bogodaga

L’association en France ET au Burkina !

L’Association Bôgodâgâ c’est le fruit de passions. Passions pour la terre, passion pour le métier de potière et l’art en général mais aussi et surtout une passion pour des gens, un peuple, une famille qui s’est créé au cours des voyages.

Après une multitude de rencontres, d’expressions humaine, artistique, émotionnelle, corporelle, il est apparu comme une évidence que nous avions envie de faire quelque chose ensemble.

L’association c’est l’interculturalité et la réciprocité. Mais aussi, la valorisation de l’art et de l’artisanat local, occupant une place importante dans notre démarche, tout comme la réappropriation du patrimoine et une réflexion autour du zéro déchet via la poterie.

Nous ce qu’on aime c’est la beauté brute des objets usuels. La terre à la terre. Nous pensons que la céramique et la danse parlent de la même chose, c’est à dire, animer la matière par le corps tout en étant profondément ancré sur terre.

L’intérêt de cette association est qu’elle mobilise des personnes de différentes générations et de différents continents, dans le but de créer des échanges entre ici et là-bas, de communiquer sur la céramique mais aussi sur les autres arts du Burkina Faso !

Nous avons commencé par créer une page Facebook, tout confinés que nous étions, afin de créer le lien et de commencer à transmettre ce que nous pouvions déjà transmettre, chacun dans son chacun.
La page Facebook de l’association se veut plateforme d’échange et de transmission de connaissances, mais également, un espace de découverte et de mise en valeur d’artistes.
Nous projetons de poster un portrait d’artiste par mois, alternant un portrait de femme et un portrait d’homme dans un souci de parité et d’équité entre les genres.

Grâce à des partages de contacts, nous avons aujourd’hui le soutien de Monsieur Ouedraogo Georges, Conseiller des Affaires Culturelles à la Direction Régionale de la Culture à Bobo-Dioulasso, pour le compte du Ministère de la Culture au Burkina Faso.
De cette rencontre émerge un projet de création d’association jumelle au Burkina Faso. Puis, tout va très vite, car la détermination et l’enthousiasme sont présents. Des projets sont annoncés et l’association bientôt créée.

Nous vous présenterons les différents projets de l’association très prochainement. Il est programmé de mettre en lumière l’artisanat local, en le liant aux danses traditionnelles burkinabè.

La démarche zéro déchet prendra sens car les bénévoles y accordent une importance fondamentale, comme l’exprime Georges : « Revenir au canari, c’est refuser le plastique. Revenir au canari, c’est contribuer à empêcher la propagation de choses nuisant à notre existence, compromettant notre avenir ».

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Art et artisanat

Les potières de Tchériba

A Tchériba, à 180km de Ouagadougou sur la route de Dédougou, se trouve une grande famille de potières-forgerons de l’ethnie Dafing.

Selon la tradition, une femme potière se marie avec un homme forgeron. La communauté de potières-forgerons est respectée et a une place importante dans l’éco-système du village de par sa connaissance de la transformation du métal et de l’utilisation de l’argile.

Chaque nouvelle famille qui s’installe offre en sacrifice un poulet blanc à l’esprit de l’argile.

La carrière se situe à environ 2km du village. On envoie les jeunes chercher l’argile avec une charrette. Des femmes sont employées pour piler la terre. Ensuite les potières préparent leur argile en mélangeant de la chamotte (des morceaux de pots déjà cuits et pilés). La chamotte va donner de la structure à l’argile, elle sera ainsi plus facile à travailler.

La poterie est une histoire de femmes et se transmet de mère en fille.

Les potières travaillent souvent seules dans leur case mais partagent les cuissons. Elles confectionnent leurs pots sur des sortes de petites tournettes en métal, ingénieusement fabriquées en récupération d’objets divers. Leur technique se situe entre le tour et le colombin.
Une fois la pièce raffermit, elles la retournent afin de parfaire le dessous à l’aide d’une demi tige de bambou.
La poterie sera ensuite polie avec une pierre lisse.

Les potières de Tchériba maîtrisent beaucoup de modèles, on peut acheter une grande diversité d’objets.

De nombreux bus passent par le village tout au long de la journée et y font une halte, ainsi le commerce se fait principalement au bord du goudron ou le jour du marché.

Tu aimerais voir comment travaillent les potières de Tchériba ?

Bientôt une petite vidéo sur la fabrication et la cuisson !

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Art et artisanat

La poterie à Tiébélé

Dans la cour royale de Tiébélé, au Sud-est du Burkina Faso, proche de la frontière de Ghana, réside l’ethnie Kassena.

Lorsqu’un enfant né, on place le placenta à l’intérieur d’une petite poterie que l’on enterre ensuite dans une butte située devant l’entrée de la cour.

Ainsi lorsque l’âme quitte la terre, où qu’elle soit, elle trouve son chemin pour rentrer chez elle.

Quatre jours après le décès d’une femme, on enlève quatre poteries et quatre calebasses pour briser sur l’intersection de deux voies, dont l’une mène vers la famille maternelle.
C’est un signe d’adieu et en même temps une façon pour l’âme de ne pas quitter la terre avec un mauvais souvenir de sa famille.

La calebasse représente la valeur de la femme, les poteries représentent les richesses de la femme. Quand une fille se marie, sa belle-famille lui offre des poteries.

On trouve de petites boîtes se fermant par une cordelette, dans lesquelles la femme conserve précieusement ses épices dans la cuisine ou ses bijoux dans la chambre.

Dans de grands canaris en terre cuite on fabrique la bière de mil ou Dolo.

La poterie est une activité de femmes, une tradition de mères en filles. Dans les petits villages, la quasi totalité des femmes sont potières. Aujourd’hui les filles vont à l’école mais continue d’apprendre la poterie durant le week-end, ainsi la tradition continue de se transmettre.

Elles travaillent en collectif. Après la cuisson, elles transportent leurs poterie dans de grandes bassines portées sur la têten vendre sur les différentes communes de Tiébélé.Tiéb élé regroupe environ 67 villages. Elles peuvent aller jusqu’à Pô, sur le marché, pour vendre leurs poteries.

Le métier de potière est très important pour les femmes qui le pratiquent. Les anciennes générations de potières qui allaient vendre leurs pots au marché s’en revenaient avec des vivres.

Aujourd’hui les femmes se sont regroupées, ont créées une association et un système de micro-crédit. Depuis 12 ans ce procédé leur permet de développer leur activité de potières mais aussi d’acheter, transformer et revendre le beurre de karité. Ainsi elles arrivent à subvenir à leur besoin et à la scolarité de leurs enfants.

Elles ont commencé par travailler à l’ombre des manguiers lorsque le temps était trop chaud.

Elles se regroupent aujourd’hui sous une payotte pour fabriquer, chanter et danser.